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Le bar à sieste : tendance au pays des rêves !

Nous l’avons probablement déjà tous ressenti : le coup de barre tant redouté ! Ce moment pénible qui survient l’après-midi, juste après le lunch, et nous empêche de travailler comme nous le voudrions. Nous avons soudain la sensation que les aiguilles de l’horloge ralentissent et aspirons collectivement à un peu de repos. Nous savons déjà que la sieste éclair peut recharger nos batteries, c’est d’ailleurs prouvé scientifiquement. Mais saviez-vous que vous pouvez aussi la pratiquer dans un « bar à sieste » ? La nouvelle tendance dans les grandes villes du monde entier.

Que sont les bars à sieste ?

Le concept d’un bar à sieste, aussi appelé nap café, sleep bar ou siëstabar, est simple : vous réservez un moment, allant de 15 minutes à quelques heures, que vous payez en euros, dollars ou yens, pour vous relaxer dans un lit luxueux, un hamac, un siège de massage, un pouf ou même un siège d’avion de classe business... L’aménagement dépend bien sûr d’un bar à l’autre, mais le cadre est toujours propice à l’assoupissement et à un moment d’évasion totale. Certains bars à sieste prévoient même des pyjamas, pantoufles et masques pour les yeux, pour vous sentir comme chez vous. Parfait pour une sieste éclair ou un moment de repos pendant une journée bien remplie.

Un refuge pour les Japonais épuisés

Les bars à sieste se propagent dans tout le Japon. Comment pourrait-il en être autrement… Leur culture d’entreprise singulière oblige souvent les employés à prester plus longtemps. Un bureau ouvert jusqu’à 21 h n’a rien d’exceptionnel pour le Japonais moyen. Une sieste n’est donc pas du luxe pour rester assidu pendant ces journées marathon. Et les quartiers d’affaires de Tokyo sont le vivier idéal pour y faire naître les bars à sieste. En Corée aussi, les normes sociales similaires ont fait pousser les bars à sieste comme des champignons.

The Dreamery : le siëstabar de la marque de matelas Casper

Casper, le fabricant des matelas « one size fits all » a ouvert cet été The Dreamery à New York. Plutôt ironique pour « la ville qui ne dort jamais » ! Au Dreamery, vous payez 25 dollars pour vous relaxer 45 minutes dans une capsule de sommeil. Mais il s’agit ici d’une expérience unique : pour ce prix, vous avez droit à un pyjama, un masque pour les yeux, une crème sur le visage, des huiles essentielles et une app de méditation. L’aménagement est digne d’une photo sur Instagram, et l’étagère qui déborde de livres assommants fait partie des chouettes détails de cet endroit.

Une prouesse marketing ? C’est sûr ! Mais Casper veut étendre le concept, entre autres, aux campus universitaires, centres économiques et aéroports. En bref, dans des lieux où les gens connaissent le plus souvent un manque de sommeil ou un rythme irrégulier. La marque veut ainsi briser le tabou sur la sieste en journée et présenter le sommeil sous un autre jour. Car tout le monde doit être conscient de l’importance de dormir pour sa santé physique et psychique.

À Bruxelles aussi, on peut piquer un somme

Est-il nécessaire de se rendre au Japon, en Corée ou à New York pour faire une sieste ? Non, bien sûr. À Paris, Londres ou Madrid : les grandes villes européennes ont entre-temps développé leurs bars à sieste. Et oui, à Bruxelles aussi, vous pouvez faire une sieste revigorante chez PAUZzzz. Le bar à sieste situé rue Belliard, au cœur du quartier européen, dispose de quelques sièges de massage de luxe et offre aux expatriés épuisés un délicieux moment de repos et de détente.

Une autre possibilité, un peu drastique toutefois, est de changer de travail et postuler dans une entreprise où vous pouvez faire une microsieste pendant les heures de bureau. Colruyt Group est un pionnier en Belgique et pense que les personnes qui se recentrent un moment sur elles-mêmes, seront plus assidues et auront plus d’énergie pour reprendre le travail. Sur ce, dormez bien !